Notre lettre 1236 publiée le 15 juillet 2025

VERS UNE EGLISE SANS PRETRES ?

LES VEILLEURS POURSUIVENT
POUR LA 199ÈME SEMAINE
LEURS PRIÈRES POUR LA DÉFENSE
DE LA MESSE TRADITIONNELLE
DEVANT L'ARCHEVÊCHÉ DE PARIS
DU LUNDI AU VENDREDI
DE 13H À 13H30
10 RUE DU CLOÎTRE-NOTRE-DAME




Chers Amis,

Dans une Lettre précédente, je vous avais parlé du chiffre des ordinations plus qu’alarmant. Je vous disais que le phénomène n’était pas que français, mais aussi allemand, belge, etc.

En recoupant diverses enquêtes qui ont été publié le mois dernier ou ce mois-ci – les ordinations ont lieu très souvent fin juin ou début juillet – il apparaît que la situation européenne est proprement catastrophique, ce qui n’a rien d’étonnant compte tenu du degré extrême de sécularisation de la société et de la résistance presque inexistante de l’institution ecclésiastique en son état postconciliaire.

L’Annuarium Statisticum Ecclesiæ (Annuaire statistique de l’Église) publié par le Saint-Siège, le nombre de prêtres en Europe est en baisse constante. Ses plus récents chiffres, ceux de 2023, révélaient que le nombre des prêtres dans l’ensemble de l’Europe avait diminué de 1,6% par rapport à 2022, pourcentage qui s’est selon toute vraisemblance accentué. En 2023, il ne restait qu’environ 155 000 prêtres sur notre continent, soit 38,1 % du total mondial.

Le jeune site américain The Pillar, site très bien documenté d’information et d’investigation pour l’Église catholique, résume ce que l’on peut savoir des ordinations sacerdotales dans les 40 pays européens (https://www.pillarcatholic.com/p/how-many-new-priests-are-there-in).

Les chiffres français nous sont connus (90 nouveaux prêtres ordonnés pour la France en 2025 - Église catholique en France) : 90 nouveaux prêtres diocésains en 2025 contre 105 en 2024. Je vous avais donné les chiffres de l’Allemagne : 24 à 29 prêtres pour toute l’Allemagne, avec un effondrement dans le cœur catholique du pays, la Bavière et les cinq diocèses de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, le Land le plus peuplé d’Allemagne. Je vous disais qu’en Belgique, on ordonnera cette année une grosse dizaine de prêtres diocésains. En Suisse, il y a environ six ordinations sacerdotales par an. En Autriche, où les chiffres annuels sont d’une vingtaine, on parle d’une modeste reprise (26 cette année, 20 l’an passé). Il devrait y avoir 16 ordinations diocésaines pour l’Angleterre et le Pays de Galles en 2025, plus de la moitié des diocèses n’ayant pas de nouveaux prêtres.

Les pays jusqu’à présent les plus « riches » sont à la peine : en Italie, moins de 400 nouveaux prêtres par an ; en Pologne, 206 en 2025 (diocésains et religieux) contre 235 en 2024 ; en Irlande et en Hongrie, les chiffres de 2025 ne sont pas encore connus, mais le nombre des séminaristes n’est plus respectivement que de 74 pour les diocèses irlandais et de moins de 100 pour les diocèses hongrois.

L’Amérique du Nord connaît un sort semblable à celui de l’Europe, moins catastrophique cependant du fait que le catholicisme y reste « classique », wojtylien. De sorte que dans un climat très morose, certains diocèses connaissent tout de même des rebonds, en tout cas celui d’Arlington en Virginie (L’Église catholique américaine connaît-elle un boom sacerdotal ? - DOMRADIO.DE).

Au total, le nombre de nouveaux prêtres est presque partout inférieur au niveau de remplacement des prêtres qui disparaissent. De sorte que de nombreux pays européens dépendent désormais de prêtres d’Afrique et d’Asie. En un mot, l’Europe est en train de devenir un désert sacerdotal.

La bonne santé des communautés traditionnelles en Europe et plus encore aux États-Unis est certes réconfortante, mais le nombre des ordinations qu’elles enregistrent ne saurait pallier le déficit général. Cependant, leur croissance continue devrait donner à réfléchir aux responsables ecclésiaux s’ils avaient la force de s’arracher aux miasmes de l’idéologie. Ils pourraient ainsi constater que la grande majorité des jeunes gens qui se tournent vers ces pour entrer dans la cléricature auraient normalement intégrer les séminaires et le clergé de leurs diocèses, et que leur succès tient certes à la formation traditionnelle qui y est dispensée mais surtout à la liturgie qui est la leur et pour laquelle elles forment les prêtres qu’elles ordonnent.

Si dans un premier temps, une véritable fluidité s’établissait entre les diocèses et ces communautés, ces dernières pourraient devenir des viviers de prêtres pour les paroisses où l’on accepterait de faire sa place à la liturgie tridentine. Et même dans un second temps, ces communautés traditionnelles (FSSPX, FSSP, ICRSP, etc.) nées de la crise présente pourraient prendre en charge des séminaires diocésains, comme le firent jadis des congrégations spécialisées dans la formation du clergé (la Compagnie de Saint-Sulpice) ou des congrégations qui pouvaient rendre ce service (Eudistes, Spiritains, Lazaristes). Paradoxalement ces communautés traditionnelles sont des fruits du Concile … Elles pourraient jouer un vrai rôle réformateur après le concile Vatican II comme les congrégations que j’évoque l’on fait après le concile de Trente.

Nous n’en sommes pas là. Pas encore. Mais je ne saurais trop y insister, dans les chapelets que nous récitons dans nos veilles parisiennes, nous demandons la liberté de la messe que nous demandons, mais nous demandons aussi le premier fruit de cette liberté : la croissance des vocations sacerdotale. Nous récitons ces chapelets devant les bureaux de l’archevêché, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, du lundi au vendredi, de 13h à 13h 30, à Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, dans le XIXe, le mercredi et le vendredi à 17h, devant Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, dans le XIVe, le dimanche à 18h 15.

Echos de Veilles - Voilà qu’une famille d’une demi-douzaine de personnes avec deux jeunes enfants s’arrêtent devant nous et se mettent à discuter dans une langue que nous ne comprenons pas …puis la dame , sans doute l’épouse et la mère des enfants tente de s’adresser à nous dans un anglais aussi peu comprehensible que possible mais d’où il ressort l’expression « Traditional mass » répété plusieurs fois qui fait sans doute écho à ce qui est écrit sur notre panneau « Liberté pour la Messe Traditionnelle »

Nous tentons avec difficultés d’engager un début de conversation difficile mais au bout de quelques secondes nous somme sauvé non pas par le gong mais plutôt par une charmante dame maitrisant elle parfaitement la langue de Molière qui nous déclare « Ceux sont mes cousins de Bombay qui font une virée en Europe : la semaine dernière ils étaient à Rome pour l’Année Sainte et hier soir ils sont arrivés à Paris pour quelques jours de visites… Ils sont catholiques et attachés à la messe traditionnelle à laquelle ils assistent chez eux chaque dimanche à Bombay dans la chapelle de la fraternité Saint-Pie-X 

Je ne les suis pas toujours mais moi qui suis catéchuméne dans une paroisse près de Corbeil mais je me demande si ils n’ont pas raison et si l’authentique foi catholique se retrouve en France aujourd’hui en dehors de la liturgie traditionnelle… » 

 En union de prière et d’amitié.

Christian Marquant


A CHURCH WITHOUT PRIESTS ?

200th WEEK: THE SENTINELS CONTINUE THEIR PRAYERS

FOR THE DEFENSE OF THE TRADITIONAL MASS

IN FRONT OF THE ARCHDIOCESE OF PARIS




In a previous letter, I had the opportunity to talk about the alarmingly low number of ordinations today. I mentioned that this was not only occurring in France, but also in Germany, Italy, and other countries.

Comparing various surveys published last month or this month (ordinations usually take place in late June or early July), it appears that the European situation is truly catastrophic, which is not surprising given the extreme degree of secularization of our society and the almost non-existent resistance on the part of the ecclesiastical institution in its post-conciliar state. According to the Annuarium Statisticum Ecclesiæ (Statistical Yearbook of the Church) published by the Holy See, the number of priests in Europe is declining steadily. Its most recent figures for 2023 revealed that the number of priests in Europe had decreased by 1.6% compared to 2022, a percentage that is likely to have increased in the meantime. In 2023, only about 155,000 priests remained on our continent, representing 38.1% of the world total.

The young American website The Pillar, a well-documented information and research site for the Catholic Church, summarizes what is known about priestly ordinations in the 40 European countries (https://www.pillarcatholic.com/p/how-many-new-priests-are-there-in). We know the figures for France (90 nouveaux prêtres ordonnés pour la France en 2025 - Église catholique en France): 90 new diocesan priests in 2025, compared to 105 in 2024. I had already shared the figures for Germany: 24 to 29 priests across Germany, with a collapse in the Catholic heartland of the country, Bavaria, and in five other dioceses, North Rhine-Westphalia, Germany's most populous state. I had also mentioned that in Belgium, around ten diocesan priests will be ordained this year. In Switzerland, there are about six priestly ordinations per year. In Austria, where annual numbers are around twenty, there has been a modest recovery (26 this year, 20 last year). Sixteen diocesan ordinations are expected in England and Wales in 2025, and more than half of the dioceses will have no new priests. Countries that have been so "rich" in vocations are now struggling: in Italy, fewer than 400 new priests per year; in Poland, 206 in 2025 (diocesan and religious), compared to 235 in 2024; in Ireland and Hungary, the figures for 2025 are still unknown, but the number of seminarians is now only 74 in Irish dioceses and fewer than 100 in the Hungarian ones.

North America is experiencing a similar fate to Europe, though less catastrophic, given that Catholicism there still remains somewhat "classical," Wojtylian. Thus, in a very gloomy scenario, some dioceses are nonetheless experiencing a certain recovery, at least in Arlington, Virginia (L’Église catholique américaine connaît-elle un boom sacerdotal ? - DOMRADIO.DE).

Overall, the number of new priests is almost everywhere below the replacement level for the priests who are disappearing. As a result, many European countries now rely on priests from Africa and Asia. In short, Europe is becoming a priestly desert.

The good health of traditional communities in Europe, and even more so in the United States, is certainly comforting, but the number of ordinations they record cannot compensate for the overall deficit. However, their continued growth should give church leaders pause if they were to have the strength to distance themselves from the ideological miasma. They might then observe that the vast majority of young men who come to these communities to enter the clergy would normally join the seminaries and clergy of their dioceses, and that their success is undoubtedly due to the traditional formation provided there, but above all to the liturgy that is unique to them and for which they train the priests they ordain.

If, in a first stage, a true fluidity were to be established between the dioceses and these communities, the latter could become breeding grounds for priests for parishes where the Tridentine liturgy is accepted. And even in a second phase, these traditional communities (SSPX, FSSP, ICRSP, etc.) that emerged from the current crisis could take charge of diocesan seminaries, as was once done by congregations specializing in clerical formation (the congregation of Saint Sulpice) or the congregations that would be able to provide this service (Eudists, Spiritans, Lazarists). Paradoxically, those traditional communities are the fruit of the Council... They could play a true reforming role after the Second Vatican Council, as the congregations mentioned before did after the Council of Trent.

We are not there yet. Not yet. But I can't emphasize it enough: with the rosaries we pray at our Parisian vigils, we ask for the freedom of the Mass, but we also ask for the first fruit of this freedom: the growth of priestly vocations. We pray our rosaries in front of the archdiocesan offices, at 10 rue du Cloître-Notre-Dame, Monday through Friday, from 1:00 PM to 1:30 PM.

Echoes of the Vigils - A family of half a dozen with two young children stops in front of us and begins to talk with us in a language we can't understand... then the lady, probably the wife and mother of the children, attempts to address us in English, but we were having a very hard time to understand her, but from which emerges the expression "Traditional Mass," repeated several times, which undoubtedly was a mention of what is written on our sign: "Freedom for the Traditional Mass."

We struggle to start a conversation, but after a few seconds we are saved not by the bell, but by a charming lady who speaks the language of Molière fluently and who tells us: “These are my cousins from Bombay who are travelling in Europe: last week they were in Rome for the Holy Year, and last night they arrived in Paris for a few days’ visit… They are Catholics and committed to the traditional Mass, which they attend every Sunday in Bombay, in a chapel of the Society of Saint Pius X. I don’t always follow them, but I, as a catechumen in a parish near Corbeil, wonder if they are not right after all, and if, today, in France, it is possible to find the authentic Catholic faith outside the traditional liturgy…


UNA CHIESA SENZA SACERDOTI ?

200ª SETTIMANA: LE SENTINELLE CONTINUANO LA LORO PREGHIERA

PER LA DIFESA DELLA MESSA TRADIZIONALE

DAVANTI ALL'ARCIDIOCESI DI PARIGI




In una precedente lettera, vi avevo parlato del numero allarmantemente basso delle ordinazioni odierne. Avevo anche accennato al fatto che questo fenomeno non si verifica solo in Francia, ma anche in Germania, Italia e altri Paesi.

Confrontando diversi sondaggi pubblicati il mese scorso o questo mese (le ordinazioni si svolgono solitamente tra fine giugno e inizio luglio), sembra che la situazione europea sia davvero catastrofica, il che non sorprende, dato l'estremo grado di secolarizzazione della società e la pressoché inesistente resistenza da parte dell'istituzione ecclesiastica nel suo attuale stato post-conciliare. Secondo l'Annuarium Statisticum Ecclesiæ (Annuario Statistico della Chiesa) pubblicato dalla Santa Sede, il numero di sacerdoti in Europa è in costante calo. I dati più recenti, relativi al 2023, hanno rivelato che il numero di sacerdoti in Europa è diminuito dell'1,6% rispetto al 2022, una percentuale che probabilmente è già aumentata nel frattempo. Nel 2023, nel nostro continente rimanevano solo circa 155.000 sacerdoti, pari al 38,1% del totale mondiale.

Il giovane sito web americano The Pillar, un ben documentato sito di informazione e ricerca sulla Chiesa cattolica, riassume quanto si sa sulle ordinazioni sacerdotali nei 40 paesi europei (https://www.pillarcatholic.com/p/how-many-new-priests-are-there-in). Conosciamo i dati per la Francia (90 nouveaux prêtres ordonnés pour la France en 2025 - Église catholique en France): 90 nuovi sacerdoti diocesani nel 2025, rispetto ai 105 del 2024. Avevo già condiviso i dati per la Germania: da 24 a 29 sacerdoti in tutta la Germania, con un crollo nel cuore cattolico del paese, la Baviera, e nelle cinque diocesi del Nord Reno-Westfalia, il land più popoloso della Germania. Avevo anche accennato che in Belgio quest'anno saranno ordinati circa dieci sacerdoti diocesani. In Svizzera, si contano circa sei ordinazioni sacerdotali all'anno. In Austria, dove i numeri annuali dell’ordinazioni si aggira intorno alle venti, si parla di una modesta ripresa (26 quest'anno, 20 l'anno scorso). In Inghilterra e Galles sono previste sedici ordinazioni diocesane nel 2025, e più della metà delle diocesi non avrà nuovi sacerdoti. I Paesi che fino ad oggi sono stati i più "ricchi" sono ora in difficoltà: in Italia, meno di 400 nuovi sacerdoti all'anno; in Polonia, 206 nel 2025 (diocesani e religiosi), rispetto ai 235 del 2024; in Irlanda e Ungheria, i dati per il 2025 sono ancora sconosciuti, ma il numero di seminaristi è ora di soli 74 nelle diocesi irlandesi e meno di 100 in quelle ungheresi.

Il Nord America sta vivendo un destino simile a quello dell'Europa, sebbene meno catastrofico, dato che il cattolicesimo lì rimane alquanto "classico", wojtyliano. Così, in un clima molto cupo, alcune diocesi stanno comunque vivendo una certa ripresa, almeno ad Arlington, in Virginia (L’Église catholique américaine connaît-elle un boom sacerdotal ? - DOMRADIO.DE).

Nel complesso, il numero di nuovi sacerdoti è quasi ovunque al di sotto del livello di sostituzione dei sacerdoti che stanno scomparendo. Di conseguenza, molti paesi europei ora fanno affidamento su sacerdoti provenienti da Africa e Asia. Cioè, l'Europa sta diventando un deserto sacerdotale.

La buona salute delle comunità tradizionali in Europa, e ancor di più negli Stati Uniti, è certamente confortante, ma il numero di ordinazioni che registrano non può compensare il deficit generale. Tuttavia, la loro continua crescita dovrebbe far riflettere i leader ecclesiastici, se solo avessero la forza di prendere le distanze dal miasma ideologico. Potrebbero allora osservare che la stragrande maggioranza dei giovani che si rivolgono a queste comunità per entrare nel clero si unirebbe normalmente ai seminari e al clero delle loro diocesi, e che il loro successo è indubbiamente dovuto alla formazione tradizionale che vi si offre, ma soprattutto alla liturgia che è loro propria e per la quale formano i sacerdoti che ordinano.

Se, in un primo momento, si instaurasse una vera fluidità tra le diocesi e queste comunità, queste ultime potrebbero diventare un vivaio di sacerdoti per le parrocchie in cui la liturgia tridentina viene accettata. E anche, in una seconda fase, queste comunità tradizionali (FSSPX, FSSP, ICRSP, ecc.) emerse dalla crisi attuale potrebbero farsi carico dei seminari diocesani, come in precedenza facevano le congregazioni specializzate nella formazione del clero (la Società di Saint Sulpicce) o le congregazioni che erano in grado di fornire questo servizio (Eudisti, Spiritani, Lazzaristi). Paradossalmente, quelle comunità tradizionali sono il frutto del Concilio... Potrebbero dunque svolgere un vero ruolo riformatore dopo il Concilio Vaticano II, come lo hanno fatto le congregazioni appena menzionate dopo il Concilio di Trento.

Non ci siamo ancora. Non ancora. Ma non mi stancherò mai di ripeterlo: con i rosari che recitiamo durante le nostre veglie parigine, chiediamo la libertà della Messa, ma chiediamo anche il primo frutto di questa libertà: la crescita delle vocazioni sacerdotali. Recitiamo i nostri rosari davanti agli uffici dell'arcivescovado, al 10 di rue du Cloître-Notre-Dame, dal lunedì al venerdì, dalle 13:00 alle 13:30.

Echi delle vigilie: Una famiglia di una mezza dozzina di membri con due bambini piccoli si ferma davanti a noi e inizia a parlarci in una lingua che non capiamo... poi la signora, probabilmente la moglie e madre dei bambini, tenta di rivolgersi a noi in un inglese molto difficile da capire, ma da cui emerge l'espressione "Messa Tradizionale", ripetuta più volte, che senza dubbio richiama quanto scritto sul nostro cartello: "Libertà per la Messa Tradizionale". Facciamo fatica ad avviare una conversazione, ma dopo pochi secondi veniamo salvati non dal campanello, ma da una signora simpaticissima che parla correntemente la lingua di Molière e ci dice: “Questi sono i miei cugini di Bombay che sono in viaggio in Europa: la settimana scorsa sono stati a Roma per l’Anno Santo, e ieri sera sono arrivati a Parigi per una visita di qualche giorno… Sono cattolici e devoti alla Messa tradizionale, a cui partecipano ogni domenica a Bombay, in una cappella della Fraternità San Pio X. Non sempre li seguo, ma io, come catecumena in una parrocchia vicino a Corbeil, mi chiedo se non abbiano ragione e se, oggi, in Francia, sia possibile trovare l’autentica fede cattolica al di fuori della liturgia tradizionale…


¿UNA IGLESIA SIN SACERDOTES ?

SEMANA 200: LOS CENTINELAS CONTINÚAN SUS ORACIONES

EN DEFENSA DE LA MISA TRADICIONAL

DELANTE DE LA ARCHIDIÓCESIS DE PARÍS




En un correo anterior, les hablé del bajo número de ordenaciones que hoy es alarmante. Les comenté que el fenómeno no solo se daba en Francia, sino también en Alemania, Italia y otros países.

Al comparar diversas encuestas publicadas el mes pasado o este mes (las ordenaciones suelen tener lugar a finales de junio o principios de julio), parece que la situación europea es verdaderamente catastrófica, lo cual no sorprende dado el extremo grado de secularización de la sociedad y la casi inexistente resistencia de la institución eclesiástica en su estado posconciliar. Según el Annuarium Statisticum Ecclesiæ (Anuario Estadístico de la Iglesia) publicado por la Santa Sede, el número de sacerdotes en Europa está en constante descenso. Sus cifras más recientes, correspondientes a 2023, revelaron que el número de sacerdotes en Europa había disminuido un 1,6 % en comparación con 2022, un porcentaje que probablemente ha ya aumentado desde entonces. En 2023, solo quedaban unos 155.000 sacerdotes en nuestro continente, lo que representa el 38,1 % del total mundial.

El joven sitio web estadounidense The Pillar, un sitio de información e investigación sobre la Iglesia católica muy bien documentado, resume los datos que se conocen sobre las ordenaciones sacerdotales en los 40 países europeos (https://www.pillarcatholic.com/p/how-many-new-priests-are-there-in). Conocemos las cifras en Francia (90 nouveaux prêtres ordonnés pour la France en 2025 - Église catholique en France): 90 nuevos sacerdotes diocesanos en 2025, en comparación con 105 en 2024. Les había ya compartido las cifras de Alemania: de 24 a 29 sacerdotes en toda Alemania, con un colapso en el corazón católico del país, Baviera, y en las cinco diócesis de Renania del Norte-Westfalia, el estado más poblado de Alemania. Les había también comentado que en Bélgica se ordenarán alrededor de diez sacerdotes diocesanos este año. En Suiza, hay unas seis ordenaciones sacerdotales al año. En Austria, donde las cifras anuales rondan las veinte, hablamos de una modesta recuperación (26 este año, 20 el año pasado). Se esperan 16 ordenaciones diocesanas en Inglaterra y Gales en 2025, y más de la mitad de las diócesis no tendrán nuevos sacerdotes. Los países que hasta la fecha han sido los más «ricos» están pasando apuros: en Italia, menos de 400 sacerdotes nuevos al año; en Polonia, 206 en 2025 (diocesanos y religiosos), en comparación con los 235 de 2024; en Irlanda y Hungría, las cifras para 2025 aún se desconocen, pero el número de seminaristas es ahora de tan solo 74 en las diócesis irlandesas y menos de 100 en las húngaras.

Norteamérica está experimentando un destino similar al de Europa, aunque menos catastrófico, dado que el catolicismo allí sigue siendo «clásico», wojtyliano. Así, en un clima muy sombrío, algunas diócesis están experimentando, no obstante, una cierta recuperación, al menos en Arlington, Virginia L’Église catholique américaine connaît-elle un boom sacerdotal ? - DOMRADIO.DE).

En total, el número de nuevos sacerdotes está casi en todas partes por debajo del nivel de reemplazo de los sacerdotes que están desapareciendo. Como resultado, muchos países europeos ahora dependen de sacerdotes de África y Asia. En resumen, Europa se está convirtiendo en un desierto sacerdotal.

La buena salud de las comunidades tradicionales en Europa, y más aún en Estados Unidos, es ciertamente reconfortante, pero el número de ordenaciones que registran no puede compensar el déficit general. Sin embargo, su continuo crecimiento debería hacer reflexionar a los líderes eclesiásticos si tuvieran la fuerza para alejarse del miasma ideológico. Podrían entonces observar que la gran mayoría de los jóvenes que acuden a estas comunidades para ingresar al clero normalmente se unirían a los seminarios y al clero de sus diócesis, y que su éxito se debe sin duda a la formación tradicional que allí se imparte, pero sobre todo a la liturgia que les es propia y para la que forman a los sacerdotes que ordenan.

Si, para comenzaar, se estableciera una verdadera fluidez entre las diócesis y estas comunidades, estas últimas podrían convertirse en semilleros de sacerdotes para parroquias donde se acepta la liturgia tridentina. E incluso en una segunda fase, estas comunidades tradicionales (FSSPX, FSSP, ICRSP, etc.) surgidas de la crisis actual podrían encargarse de los seminarios diocesanos, como lo hicieron anteriormente las congregaciones especializadas en la formación del clero (la Compañía de Saint Sulpice) o las congregaciones que podían prestar este servicio (Eudistas, Espiritanos, Lazaristas). Paradójicamente, estas comunidades tradicionales son fruto del Concilio... Podrían desempeñar un verdadero papel reformador tras el Concilio Vaticano II, como lo hicieron las congregaciones que mencioné tras el Concilio de Trento.

Aún no hemos llegado a ese punto. Aún no. Pero no puedo enfatizarlo lo suficiente: con los rosarios que rezamos en nuestras vigilias parisinas, no sólo pedimos la libertad de la Misa, sino también el primer fruto de esta libertad: el crecimiento de las vocaciones sacerdotales. Rezamos nuestros rosarios frente a las oficinas del arzobispado, en 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de lunes a viernes, de 13:00 a 13:30.

Ecos de las Vigilias - Una familia de media docena de personas con dos niños pequeños se detiene frente a nosotros y empieza a charlar en un idioma que no entendemos... entonces, la mujer, probablemente la esposa y madre de los niños, intenta dirigirse a nosotros en un inglés muy difícil de entender, pero del que surge la expresión «Misa Tradicional» repetida varias veces, que sin duda recuerda a lo que está escrito en nuestro cartel: «Libertad para la Misa Tradicional».

Intentamos con dificultad iniciar una conversación, pero después de unos segundos nos salva no la campana, sino una señora encantadora que habla con fluidez el francés y nos dice: «Estos son mis primos de Bombay que están de viaje por Europa: la semana pasada estuvieron en Roma por el Año Santo, y ayer por la noche llegaron a París para unos días de visita... Son católicos y están comprometidos con la misa tradicional, a la que asisten todos los domingos en Bombay, en una capilla de la Fraternidad San Pío X. No siempre los acompaño, pero yo, como catecúmena en una Parroquia cerca de Corbeil, me pregunto si no tienen razón y si, hoy, en Francia, es posible encontrar la auténtica fe católica fuera de la liturgia tradicional...»


EINE KIRCHE OHNE PRIESTER ?

200. WOCHE: DIE WÄCHTER SETZEN IHRE GEBETE

FÜR DIE VERTEIDIGUNG DER TRADITIONELLEN MESSE

VOR DER ERZDIÖZESE VON PARIS FORT




In einem früheren Brief habe ich Sie auf die alarmierend niedrige Zahl der Priesterweihen hingewiesen. Ich erwähnte, dass dieses Phänomen nicht nur in Frankreich, sondern auch in Deutschland, Italien und anderen Ländern auftritt.

Vergleicht man verschiedene Umfragen, die letzten und diesen Monat veröffentlicht wurden (die Priesterweihen finden üblicherweise Ende Juni oder Anfang Juli statt), so scheint die Lage in Europa wahrhaft katastrophal zu sein. Dies ist angesichts des extremen Säkularisierungsgrades der Gesellschaft und der nahezu nicht vorhandenen Widerstandsfähigkeit der kirchlichen Institution in ihrem nachkonziliaren Zustand nicht überraschend. Laut dem vom Heiligen Stuhl herausgegebenen Annuarium Statisticum Ecclesiæ (Statistisches Jahrbuch der Kirche) nimmt die Zahl der Priester in Europa stetig ab. Die jüngsten Zahlen für 2023 zeigen, dass die Zahl der Priester in Europa im Vergleich zu 2022 um 1,6 % zurückgegangen ist – ein Prozentsatz, der in der Zwischenzeit wahrscheinlich bereits wieder gestiegen ist. Im Jahr 2023 gab es auf unserem Kontinent nur noch etwa 155.000 Priester, das sind 38,1 % der weltweiten Priesterzahl.

Die junge amerikanische Website The Pillar, eine gut dokumentierte Informations- und Forschungsseite für die katholische Kirche, fasst zusammen, was über die Priesterweihen in den 40 europäischen Ländern bekannt ist (https://www.pillarcatholic.com/p/how-many-new-priests-are-there-in). Wir kennen die Zahlen für Frankreich (90 nouveaux prêtres ordonnés pour la France en 2025 - Église catholique en France): 90 neue Diözesanpriester im Jahr 2025 gegenüber 105 im Jahr 2024. Die Zahlen für Deutschland hatte ich bereits mitgeteilt: 24 bis 29 Priester in ganz Deutschland, mit einem Einbruch in Bayern, dem katholischen Kernland des Landes, und in den fünf Diözesen Nordrhein-Westfalens, dem bevölkerungsreichsten Bundesland Deutschlands. Ich hatte auch erwähnt, dass in Belgien in diesem Jahr etwa zehn Diözesanpriester geweiht werden. In der Schweiz gibt es etwa sechs Priesterweihen pro Jahr. In Österreich, wo die jährliche Zahl bei etwa zwanzig liegt, sprechen wir von einer bescheidenen Erholung (26 in diesem Jahr, 20 im letzten Jahr). In England und Wales werden im Jahr 2025 16 Diözesanweihen erwartet, und mehr als die Hälfte der Diözesen wird keine neuen Priester haben. Die Länder, die bisher die „reichsten“ waren, haben zu kämpfen: in Italien weniger als 400 neue Priester pro Jahr; in Polen 206 im Jahr 2025 (Diözesan- und Ordenspriester), verglichen mit 235 im Jahr 2024; in Irland und Ungarn sind die Zahlen für 2025 noch unbekannt, aber die Zahl der Seminaristen beträgt jetzt nur 74 in irischen Diözesen und weniger als 100 in ungarischen.

Nordamerika erlebt ein ähnliches Schicksal wie Europa, wenn auch weniger katastrophal, da der Katholizismus dort noch immer „klassisch“, also wojtylianisch geprägt ist. So erleben einige Diözesen trotz des düsteren Klimas eine gewisse Erholung, zumindest in Arlington, Virginia (L’Église catholique américaine connaît-elle un boom sacerdotal ? - DOMRADIO.DE).

Die Zahl der neuen Priester liegt insgesamt fast überall unter dem Ersatzniveau für die verschwindenden Priester. Infolgedessen sind viele europäische Länder nun auf Priester aus Afrika und Asien angewiesen. Kurz gesagt: Europa entwickelt sich zu einer Priesterwüste.

Die gute Verfassung der traditionellen Gemeinschaften in Europa und erst recht in den Vereinigten Staaten ist zwar ermutigend, doch die Zahl ihrer Weihen kann das Gesamtdefizit nicht kompensieren. Ihr anhaltendes Wachstum sollte Kirchenführern jedoch Anlass zum Nachdenken geben, wenn sie die Kraft hätten, sich von dem ideologischen Miasma zu distanzieren. Sie könnten dann feststellen, dass die überwiegende Mehrheit der jungen Männer, die in diese Gemeinschaften kommen, um in den Klerus einzutreten, normalerweise den Seminaren und dem Klerus ihrer Diözesen beitreten würde und dass ihr Erfolg zweifellos auf die dort angebotene traditionelle Ausbildung, vor allem aber auf die ihnen eigene Liturgie zurückzuführen ist, für die sie die von ihnen geweihten Priester ausbilden.

Würde zunächst ein echter Austausch zwischen den Diözesen und diesen Gemeinschaften hergestellt, könnten letztere zu Brutstätten für Priester für Pfarreien werden, in denen die tridentinische Liturgie anerkannt ist. Und selbst in einer zweiten Phase könnten diese traditionellen Gemeinschaften (SSPX, FSSP, ICRSP usw.), die aus der aktuellen Krise hervorgegangen sind, die Leitung der Diözesanseminare übernehmen, wie es zuvor die auf die klerikale Ausbildung spezialisierten Kongregationen (St. Sulpice) oder die Kongregationen, die diesen Dienst anbieten konnten (Eudisten, Spiritaner, Lazaristen), getan haben. Paradoxerweise sind die traditionellen Gemeinschaften die Frucht des Konzils. Sie könnten nach dem Zweiten Vatikanischen Konzil eine echte Reformrolle spielen, so wie die erwähnten Kongregationen nach dem Konzil von Trient.

So weit sind wir noch nicht. Noch nicht. Aber ich kann es nicht genug betonen: Mit den Rosenkränzen, die wir bei unseren Pariser Vigilien beten, bitten wir um die Freiheit der Messe, aber auch um die erste Frucht dieser Freiheit: das Wachstum der Priesterberufungen. Wir beten unsere Rosenkränze vor dem erzbischöflichen Büro in der Rue du Cloître-Notre-Dame 10, Montag bis Freitag, von 13:00 bis 13:30 Uhr.

Echos der Vigilien – Eine sechsköpfige Familie mit zwei kleinen Kindern bleibt vor uns stehen und beginnt in einer Sprache zu plaudern, die wir nicht verstehen … Dann versucht die Frau, wahrscheinlich die Ehefrau und Mutter der Kinder, uns auf schwer verständlichem Englisch anzusprechen, woraus jedoch der Ausdruck „Traditionelle Messe“ hervorgeht, der mehrmals wiederholt wird und zweifellos an das erinnert, was auf unserem Schild steht: „Freiheit für die traditionelle Messe.

Wir haben Mühe, ein Gespräch zu beginnen, aber nach ein paar Sekunden rettet uns nicht die Klingel, sondern eine charmante Dame, die die Sprache Molières fließend spricht und uns erzählt: „Das sind meine Cousins aus Bombay, die durch Europa reisen: Letzte Woche waren sie zum Heiligen Jahr in Rom und gestern Abend sind sie für einen mehrtägigen Besuch in Paris angekommen … Sie sind Katholiken und bekennen sich zur traditionellen Messe, die sie jeden Sonntag in Bombay in einer Kapelle der Priesterbruderschaft St. Pius X. besuchen. Ich folge ihnen nicht immer, aber als Katechumene in einer Pfarrei in der Nähe von Corbeil frage ich mich, ob sie nicht Recht haben und ob es heute in Frankreich möglich ist, den wahren katholischen Glauben außerhalb der traditionellen Liturgie zu finden …


UMA IGREJA SEM SACERDOTES ?

200ª SEMANA: OS SENTINELAS CONTINUAM AS SUAS ORAÇÕES

PELA DEFESA DA MISSA TRADICIONAL

DIANTE DA ARQUIDIOCESE DE PARIS




Numa carta precedente, tive ocasião de falar sobre o baixo número das ordenações, que é hoje alarmante, e sublinhei que isto não está a acontecer apenas em França, mas também na Alemanha, Itália e outros países.

Comparando várias sondagens publicadas no mês passado ou neste mês (as ordenações ocorrem geralmente no final de Junho ou início de Julho), fica a idia de que a situação europeia é verdadeiramente catastrófica, o que não é surpreendente, dado o extremo grau de secularização da sociedade e a resistência quase inexistente por parte da instituição eclesiástica no seu estado pós-conciliar. De acordo com o Annuarium Statisticum Ecclesiæ (Anuário Estatístico da Igreja), publicado pela Santa Sé, o número de sacerdotes na Europa está agora em constante declínio. Os seus números mais recentes, referentes a 2023, revelaram que o número de sacerdotes na Europa tinha diminuído 1,6% em relação a 2022, uma percentagem que provavelmente já terá aumentado entretanto. Em 2023, restavam apenas cerca de 155.000 sacerdotes no nosso continente, representando 38,1% do total mundial.

O jovem site americano The Pillar, um site de informação e investigação bem documentado sobre a Igreja Católica, resume o que sabemos hoje sobre as ordenações sacerdotais nos 40 países europeus (https://www.pillarcatholic.com/p/how-many-new-priests-are-there-in). Conhecemos os números em França (90 nouveaux prêtres ordonnés pour la France en 2025 - Église catholique en France): 90 novos padres diocesanos em 2025, em comparação com 105 em 2024. Já tinha partilhado os números da Alemanha: de 24 a 29 padres em toda a Alemanha, com um colapso no coração católico do país, a Baviera, e nas cinco dioceses da Renânia do Norte-Vestfália, o estado mais populoso da Alemanha. Pude ainda referir que, na Bélgica, serão ordenados cerca de dez sacerdotes diocesanos este ano. Na Suíça, existem cerca de seis ordenações sacerdotais por ano. Na Áustria, onde os números anuais rondam os vinte, fala-se de uma modesta recuperação (26 este ano, 20 no ano passado). São esperadas dezasseis ordenações diocesanas em Inglaterra e no País de Gales, em 2025, e mais de metade das dioceses não terão novos sacerdotes. Os países que haviam sido os "mais ricos" até agora estão em dificuldades: em Itália, menos de 400 novos sacerdotes por ano; na Polónia, 206 em 2025 (diocesanos e religiosos), contra 235 em 2024; na Irlanda e na Hungria, os números para 2025 são ainda desconhecidos, mas o número de seminaristas é agora de apenas 74 nas dioceses irlandesas e menos de 100 naquelas húngaras.

A América do Norte está a viver um destino semelhante ao da Europa, embora menos catastrófico, dado que o catolicismo aí se mantém algo "clássico", wojtyliano. Assim, num clima ainda assim muito sombrio, algumas dioceses estão, no entanto, a experimentar uma certa recuperação, pelo menos em Arlington, Virgínia (L’Église catholique américaine connaît-elle un boom sacerdotal ? - DOMRADIO.DE).

No geral, o número de novos sacerdotes está quase em todo o lado abaixo do nível de substituição dos sacerdotes que estão a desaparecer. Como resultado, muitos países europeus dependem agora de sacerdotes de África e da Ásia. Em suma, a Europa está a tornar-se um deserto sacerdotal.

A boa saúde das comunidades tradicionais na Europa, e ainda mais nos Estados Unidos, é certamente reconfortante, mas o número de ordenações que registam não compensa o déficit geral. No entanto, o seu contínuo crescimento deveria fazer reflectir os chefes da Igreja, caso tivessem a força para se distanciarem do miasma ideológico. Poderiam então observar que a grande maioria dos jovens que chegam a estas comunidades para ingressar no clero normalmente teria tentado entrar nos seminários e no clero das suas dioceses, e que o seu sucesso se deve, sem dúvida, à formação tradicional que aí se oferece, mas sobretudo à liturgia que lhes é peculiar e para a qual formam os sacerdotes que ordenam.

Se, num primeiro momento, se estabelecesse uma verdadeira fluidez entre as dioceses e estas comunidades, estas poderiam tornar-se um viveiro de sacerdotes para paróquias onde a liturgia tridentina é aceite. E numa segunda fase, estas comunidades tradicionais (FSSPX, FSSP, ICRSP, etc.) que nasceram da crise actual poderiam assumir a responsabilidade pelos seminários diocesanos, como fizeram outrora as congregações especializadas em formação clerical (Saint Sulpice) ou as congregações que também estavam aptas prestar este serviço (Eudistas, Espiritanos, Lazaristas). Paradoxalmente, aquelas comunidades tradicionais são fruto do Concílio... E poderiam desempenhar um verdadeiro papel reformador neste tempo posterior ao Concílio Vaticano II, como o fizeram as congregações acima mencionadas após o Concílio de Trento.

Ainda não chegámos lá. Ainda não. Mas não é demais sublinhar que com os terços que rezamos nas nossas vigílias parisienses, pedimos a liberdade da Missa, mas pedimos também o primeiro fruto dessa liberdade: o crescimento das vocações sacerdotais. Rezamos os nossos terços em frente aos escritórios da arquidiocese, na rue du Cloître-Notre-Dame, 10, de segunda a sexta-feira, das 13h00 às 13h30.

Ecos das Vigílias: Uma família de meia dúzia de pessoas, com duas crianças pequenas, detém-se diante de nós e começa a conversar connosco numa língua que não compreendemos... então a senhora, provavelmente a esposa e mãe das crianças, tentou falar-nos num inglês difícil de compreender, mas de onde emerge a expressão "Missa Tradicional", repetida várias vezes, que era sem dúvida uma alusão ao que se lê no nosso cartaz: "Liberdade para a Missa Tradicional".

Não estava a ser fácil iniciar uma conversa, mas passados alguns segundos somos salvos não pela campainha, mas por uma senhora encantadora que fala fluentemente a língua Molière e que nos diz: "Estes são os meus primos de Bombaim que estão a viajar pela Europa: na semana passada estiveram em Roma para o Ano Santo, e ontem à noite chegaram a Paris para uma visita de alguns dias... São católicos e frequentam a missa tradicional, a que assistem todos os domingos em Bombaim, numa capela da Fraternidade São Pio X. Nem sempre os acompanho, mas como catecúmena numa paróquia perto de Corbeil, pergunto-me se não terão razão e se, hoje, em França, é possível encontrar a autêntica fé católica fora da liturgia tradicional..."


A la une

S'abonner à notre lettre hebdomadaire

Si vous désirez recevoir régulièrement et gratuitement la lettre de Paix Liturgique, inscrivez-vous.
S'ABONNER

Paix Liturgique
dans le monde

Parce que la réconciliation liturgique est un enjeu pour toute l'Église universelle, nous publions tous les mois des lettres dans les principales langues du monde catholique. Découvrez et faites connaître nos éditions étrangères.

Télécharger notre application

Soutenir Paix Liturgique