Notre lettre 777bis publiée le 30 décembre 2020

Un joli conte de Noël ?

Comme vous le savez, nos amis de Saint-Germain-en Laye demandent depuis maintenant plus de 13 ans que soit célébrée dans leur ville chaque dimanche et fête à un horaire familial une messe traditionnelle…


Devant l’autisme de leurs pasteurs ils ont décidé de se charger eux-mêmes de cette célébration.


Ainsi, une première fois au mois de Juin 2020 puis une seconde fois en septembre ils ont organisé une célébration dans la chapelle de l’Hôpital de Saint-Germain-En Laye.


Le choix de cette chapelle était double :


D’abord elle est située au cœur de Saint-Germain,


Mais surtout elle n’est utilisée le dimanche par aucune communauté de fidèles et de ce fait son utilisation ne perturbe aucun catholique de Saint-Germain.


Lors des premières célébrations, le fait que l’église soit restée ouverte apparu à beaucoup comme un signe d’Espérance et un premier pas vers l’instauration d’un dialogue constructif.


Malheureusement comme nous l’avons relaté dans nos lettres 751, 762 et 765, les temps n’étaient pas murs et malgré la bienveillance de l’Aumônière de l’hôpital, celle-ci obéissant aux ordres de Mgr Eric Aumônier décida de laisser désormais la porte de la chapelle fermée le dimanche rééditant le vieux principe des ennemis de la Paix qu’il vaut mieux une église fermée, murée voire détruite qu’une église où serait célébrée la liturgie millénaire de la Sainte Eglise.


A l’occasion de Noël une nouvelle tentative fut entreprise, cette fois-ci en semaine, et le mardi 22 décembre un groupe de famille se retrouva dans la paix et dans la joie pour assister à une célébration dans l’église.


Etait-ce enfin un signe de charité, surtout en ce temps de Noël ?


Malheureusement ce ne l’était pas et lorsque le mardi 29 décembre, un nouveau groupe de fidèles de 6 mois à 77 ans s’est réuni pour assister à une nouvelle célébration… ils se sont retrouvés devant une église fermée à double tour !




Alors que ce matin là il faisait 2° sur le parvis de l’église ils ont poursuivi leur projet et assisté à la sainte liturgie dans la froidure… devant les portes fermées de la chapelle.


Est-ce une tragédie du manque de Charité ? Ou plutôt un beau conte de Noël que de se retrouver comme la sainte Famille chassé de l’hôtellerie pour se retrouver dans des conditions difficiles ?




Nous verrons lors de nos prochaines messes dominicales si cette attitude pas très « Fratelli tutti » se retrouvera ou si enfin la perspective de l’arrivée d’un nouvel évêque à Versailles permettra un cheminent vers la paix et la réconciliation.


Nous vous fournissons ci-dessous un florilège de réactions de fidèles et de témoins de cette situation surréaliste.




Une mère de famille « Nous ne demandons qu’une chose… que la porte reste ouverte et que dans la paix nous puissions prier ».


Une « Paroissienne » du quartier venue avec un bouquet pour décorer la chapelle qui, comme nous, ignorait que la chapelle devait être fermée alors qu’elle est ouverte chaque jour « Ce n’est pas un accident, la chapelle est ouverte chaque jour. Ce n’est pas un bel exemple de charité que de vous laisser ainsi à la porte. Et moi je ne vais pas pouvoir déposer mon bouquet à la Vierge.»




Un homme âgé « C’est une bonne pénitence que de prier dans le froid ; soyez certains que je reviendrai avec mes enfants et petits-enfants ».


Un enfant de Chœur « La prochaine fois je mettrai une couche supplémentaire de pullover car il a vraiment fait très froid… »

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